mercredi, 28 février 2007

LECON DE FEMINITE N°2


Faire rire ou séduire... ou l'adage: "femme qui rit à moitié dans ton lit" est il valable à rebours?

J'aime rire, j'aime faire rire aussi, et forcément... j'aime séduire. Depuis toujours, je parle beaucoup, je raconte des bêtises pour faire rigoler les gens, une manière pour moi de masquer un peu ma timidité. J'aime l'ironie, j'aime les bons mots, j'aime le second degré et j'adore les fous rires. Ceux où on se tient les côtes à 2 mains, où les yeux dégoulinent et qu'on manque de s'étouffer à chaque nouvelle salve. J'ai des souvenirs indélébiles de fous rires monumentaux, et j'adore en rajouter à mon palmarès. Je me souviens d'un fou rire avec mon pote Krikrely, il y a des milions d'années, nous roulions pour aller Dieu sait où et on a chopé un tel fou rire que cette andouille, qui conduisait, a dû s'arrêter en urgence sur le bas-côté de la route et s'éjecter de la voiture pour aller se tordre de rire dans le talus. Je me souviens aussi de ce fou rire interminable dans les loges avec les Zorglubs, où j'ai bien cru qu'on n'arriverait jamais à faire ce concert sans recommencer le fou rire du siècle.

A mon avis, rire et séduction vont de pair. Cependant, lorsque j'ai envie de séduire, mais je veux dire séduire vraiment, j'ai parfois l'impression que des airs de petit clown peuvent se poser comme un handicap. Comme si, à ce moment précis d'une cour amoureuse, humour et sensualité ne pouvaient pas faire bon ménage. Il y a cette frontière ténue entre amitié et attirance, ce truc qui va déterminer si la main se tend pour une caresse dans la nuque ou une grande tape dans le dos. L'humour n'enlève rien au mystère ni à l'intrigue, loin de là, il aurait même tendance à couvrir quelques fissures d'un voile pudique. Non?

La personnalité est multiple, faite de couches successives plus ou moins visibles et c'est ma foi bien agréable de ne pas avoir accès à la totalité d'un bloc. Et entre un fou rire ou une main dans mes cheveux... je prends les 2!

Conseil n°1: ne jamais, JAMAIS, sortir sans son nez de clown (je savais bien que celui qui traîne dans ma poche depuis Mathusalem allait me servir un jour!!!)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je connaissais la musique et les mots de Zorg. Je l'aime beaucoup. Maintenant je découvre juste les mots.

Et c'est beau.