jeudi, 11 décembre 2008

WOVEN HAND


David Eugene Edwards est le seul rocker au monde à pouvoir porter une montre sur scène, et être crédible.

mardi, 2 décembre 2008

HEMISPHERE SUD


Les choses insolites que l'on découvre dans des ailleurs plus ou moins lointains:

Dans l'hémisphère sud, lorsque l'on regarde la pleine lune, ce n'est pas un visage qu'on voit... mais un lapin.

Véridique.

mardi, 18 novembre 2008

LOST IN A POSTCARD


En vitesse et sans accents pour cause de clavier peu conforme a mes habitudes.
Apres la semaine de fievre electorale americaine et cette incroyable explosion de liberation en cette inoubliable nuit du 4 novembre, voila une semaine que je gambade dans les plaines d'Amerique du Sud, et mes prunelles n'en croient pas leurs yeux. Sincerement, je n'en reviens pas. Je suis entouree de reliefs improbables aux mille et une couleurs, des deserts, des deserts de sel, des lagunes, des geysers (j'etais gant de crin, un geyser...). Je passe pour l'instant sur toutes les sensations et emotions liees aux odeurs, a la decouvertes d'autres realites sociales, economiques et culturelles. Pour mieux y revenir plus tard, lorsque le temps s'y pretera... ou lorsque j'aurai reussi a demeler le fil de toutes ces impressions.
Il n'empeche que, pas plus tard que cet apres-midi, j'etais la... oui, oui, pile la. La photo n'est pas de moi, je viens de la voler sur un site. Mais j'ai exactement la meme imprimee dans la memoire de mon appareil, et la posterai tout bientot ici meme afin de prouver par A plus B que quand je dis quelque chose, il faut me croire. Pour votre gouverne, c'est la Recta de Tin Tin, et elle deroule ses kilometres de bitume quelque part dans le Nord de l'Argentine. And I still can't believe my eyes.

mardi, 4 novembre 2008

VOTE IN THE USA


Réveil aux aurores pour accompagner ma belle-soeur jusqu'à son ancienne école. C'est le grand jour. Tout le quartier se dirige au même endroit, tous ces Coréens, Mexicains, Italiens, Irlandais sont aujourd'hui des citoyens américains et peuvent faire entendre leur voix. Ce défilé multi-ethnique est extrêmement émouvant à observer, tous ces gens qui ont laissé derrière eux une autre vie, une famille, des amis, écrivent ici un nouveau chapitre de leur histoire et prennent pleinement part à la vie démocratique de leur nouveau pays. Le visage de l'Amérique est un arc-en-ciel de couleurs, de races et de religions, les voix qui éliront l'un ou l'autre des candidats parlent mille langues différentes, ne comprennent parfois même pas l'Anglais. Il vive cependant leur rêve américain sous le même ciel que les Rednecks du midwest, les bimbos californiennes ou les chasseurs d'Alaska.
Tout se passe dans une tranquillité presque religieuse, on sent que le moment est important. Clic, clic, clic, le cliquetis des cartes trouées, les boîtes métalliques avalent ensuite les bulletins. En ressortant, un vieux monsieur sort péniblement d'une grosse voiture, l'autocollant à l'arrière annonce fièrement "Irish for McCain"... à New York, il fallait le trouver celui-là.

jeudi, 23 octobre 2008

J'AI HONTE


Oui, j'ose à peine l'avouer, voilà ce que j'ai fait ces dernières 72 heures: plonger éhontément le nez dans l'un des best-sellers de la "chick lit". Misère. Une excuse à ma décharge cependant: je suis malade. Et toc.

mardi, 21 octobre 2008

CATHAREUSE


Voilà un mot qui fait toujours bien rigoler, sauf lorsque l'on est soi-même touchée par le syndrome. Me voilà tuberculeuse depuis quelques jours après avoir été carrément aphone (sans doute ma punition pour mettre moquée de l'imitation fort réussie de Lemmy Kilmister par Julie). Alors je paie.
Une bonne excuse aussi pour justifier tant de jours silencieux sur ce blog. La vie file, et j'ai du mal à m'arrêter devant mon écran. Si je pouvais parler, j'annonerais certainement quelque chose du genre: "oups".

mardi, 7 octobre 2008

CETTE FOIS ÇA Y EST


L'automne s'est installé. Early morning picture.

mardi, 30 septembre 2008

CHANSON FRANÇAISE


Je viens de terminer cet OVNI de livre: Polichinelle de Pierrick Bailly. Difficile d'avoir un avis, tellement il est déconecté et hallucinatoire. Quelques brefs passages plus terre à terre, extrait (jouissif):

On finit par se poser devant les clips sur la six, nuit spéciale nouvelle scène française, rien que des connards avec des guitares sèches. Des types qui se sapent je m'en bats le slob de tout, je suis à l'aise dans mes godasses, voilà pourquoi je chante le temps qui passe et la musique du ruisseau qui jamais ne me lasse. Mes mélodies sont comme des bonbons au citron, ou à la fraise, sans prétention je me présente à vous, c'est frais et puis ça apaise.
Ça rase grave. C'est tout de la daube. Et de la folie comme ils s'y croient. De temps en temps le visage de l'auteur-compositeur traverse le cadre au ralenti, nous exorbite ses yeux de lavette genre moi je suis un bon, un doux, je suis pas le premier des violents, gars, moi je suis un chanteur français.

mardi, 16 septembre 2008

A PERTE DE VUE


Quelle chance, prolonger l'été, un peu encore. Départ dans le froid et la grisaille, pour finalement se retrouver les pieds dans le sable, s'ébrouer dans les vagues. Et puis, touche ultime, coucher de soleil suivi d'une pleine lune radieuse.

dimanche, 14 septembre 2008

BACK TO


RED!

UN JOUR


"Un jour j'irai à SF avec toi" (toutes les nuits déconner)

vendredi, 12 septembre 2008

DE LA BEAUTE DU FLOU


Et de ses palpitations.

(surfacing/floating/wondering/wandering...)

dimanche, 7 septembre 2008

BRRRRRRE


Ça y est, voilà les mois en "bre"...

vendredi, 5 septembre 2008

DES FOIS


Des fois je fais des drôles de chorégraphies.

jeudi, 4 septembre 2008

IL PLEUT...


... je contemple mes pieds

mercredi, 3 septembre 2008

I KNOW


Je sais, je sais, je n'écris pas beaucoup...

mardi, 26 août 2008

DOAA


C'était il y a plus d'un an. Elle avait 17 ans et s'est faite lapider par son oncle et certains de ses voisins pour avoir flirté avec un garçon de son âge. Crime d'honneur qu'ils disent. Elle devait payer de sa courte vie pour laver l'honneur de cette famille déchue par sa faute. Elle n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, dans un pays parmi d'autres.
Nous sommes en 2008, au XXIème siècle qu'ils disent.
Ce soir, en y pensant, j'ai du mal à y croire.

(painting: "La Lapidation de St-Etienne" by Rembrandt)

samedi, 16 août 2008

TRANSCENDANCE

La question lancinante du moment, celle qui brûle les doigts et fait lever les yeux au ciel. Un sentiment d'envie mêlé d'impuissance. Riche et démunie à la fois, je contemple la ligne de départ, et me demande comment mettre un pied devant l'autre. Cette soif qui englobe tous les chapitres d'une vie, l'éternelle question de l'alchimiste: comment transformer le plomb en or? Comment faire des jours qui se suivent et se ressemblent, une vie sans regrets? Comment changer quelques notes, toujours les mêmes (7 à peine) en une mélodie inoubliable? Comment transfigurer un alignements de mots stériles et égocentriques en une histoire qui fasse sens et résonne dans l'univers? Comment nourrir jour après jour la flamme d'un amour naissant pour en attiser le feu sacré? Comment baisser le voile des banalités anodines du quotidien pour n'en percevoir que la beauté ultime?
Des éclairs dans la nuit d'un ciel d'été. Un océan de douceur dans une prunelle. La mer à boire à la source d'un sourire précieux. La chorégraphie silencieuse à couper le souffle d'un sac oublié de tous.
Le mystère de la transcendance. Ce feu que j'aimerais tant savoir dompter.

mardi, 12 août 2008

STUPEUR ET ENERVEMENT


YARRRRRRRRRGL! Voilà 3 jours que j'essaie de poster une vidéo Youtube ou Dailymotion et I-M-P-O-S-S-I-B-L-E de me faire obéir. Ces trucs refusent de marcher alors qu'ils ont toujours été simples comme bonjour. Moralité: je pourrais balancer mon ordi par la fenêtre ou fusiller le premier responsable de vidéos online que je croiserais, tellement ça m'énerve! Bong sang de pétard des îles de nom d'une pipe en bois (ceci étant la version euphémisée du fond de ma pensée). Bordel de merde.

mercredi, 6 août 2008

INSOMNIA


C'est officiel, après presque 2 heures de retournement version crêpe bretonne: je n'arrive pas à dormir et vais donc encore avoir une tête de vainqueuse demain (je n'ose pas dire "matin").

La cervelle un peu floue, juste assez opérationnelle pour faire un magnifique update des stimulations du moment:

Des livres:
- Naked Lunch de William Burroughs
- Women de Charles Bukowski
- Alternative to Sex de Stephen McCauley

De la musique:
- Midlake: The Trials of Van Occupanter
- Beck: Modern Guilt

Des films (heu, en fait un seul film):
- Into the Wild de Sean Penn (en plein air, sous les étoiles, le contexte parfait)

Un concert:
- Rufus Wainwright en configuration classique dans une église à l'occasion du Festival de Verbier (c'était beau!)

Un festival:
- Festival de théâtre de rue La Plage des Six Pompes à la Chaux-de-Fonds... encore jusqu'à samedi

Une série:
- Grey's Anatomy (mon Dieu que j'ai honte)

(painting by Rufus Coes)

vendredi, 1 août 2008

TRENDY BLOGS


Découverts plusieurs blogs de fonds de placards ces derniers jours, plein de jolies filles qui montrent leurs beaux habits du dimanche. Comme devant une série télé pas prise de tête, je me balade et ça me vide la tête. J'aime bien.
Sauf que, tordue que je suis, j'ai beau traîner sur des blogs qui louent la gloire de bouts de chiffons, moi ce que je remarque, c'est... la couleur des cheveux (hé oui, encore ces maudits cheveux)
La demoiselle s'appelle PunkyB, et cette couleur est magnifique... Ou c'est mon daltonisme qui me joue des tours.

lundi, 28 juillet 2008

PUTAIN DE MISTRAL


Chère Mobilière,
Si tu avais pu voir ma tête lorsque j'ai réalisé que le vent force 138 en provenance du Sud avait réussi l'exploit de renverser le verre 50cl rempli d'eau. Renversé l'eau sur la table, certes, mais inondant au passage... mon ordinateur. Mon ordinateur, bordel de merde! (excuse my French, mais des fois, il faut ce qu'il faut). C'était une belle après-midi ensoleillée et j'en avais profité pour m'installer dehors, pour une fois studieusement occupée à aligner des mots qui un jour feront sens plutôt que négligemment en recherche de distraction sur les pages de la toile mondiale. Mal m'en a pris puisque je fus punie immédiatement par le dieu de la fainéantise: "Tu es en train de travailler sur un texte qui commence à s'épaissir et tu n'as fait aucun backup? Tiens, en voilà pour ton grade"
Un tsunami est venu percuter mon paisible monde transformant sur le champ ce doux moment en une catastrophe "naturelle" d'ampleur cataclysmique. Cataclysmique pour mon cerveau en tous les cas. Lorsque j'ai vu le raz-de-marée submerger mon clavier, ni une ni deux, j'ai saisi l'ordi en un centième de seconde et l'ai arraché à ce milieu hostile. Misère, quel désespoir de voir les trombes d'eau dégouliner de la fente du lecteur CD/DVD. Et puis plus rien, black out, l'ordi s'est éteint direct.
Silencieuse minute de consternation, passage en revue mental de tous les trésors non sauvés précieusement stockés dans le ventre de la non moins précieuse machine. Et puis switch en mode accéléré, direction la salle de bains. Vite, une serviette, un sèche-cheveux. Une heure de séchage, polissage, mots d'encouragement. Le coeur bat la chamade au moment de la tentative de rallumage. J'appuie sur le bouton fatidique. "Bling", le bruit familier résonne avec bonheur dans mes oreilles. Peu à peu, chaque icône retrouve sa place sur mon bien-aimé fond d'écran. J'explore l'intimité de la machine et constate avec un soulagement sans bornes, que tout fonctionne.
Ouf, on a eu chaud!

vendredi, 18 juillet 2008

MON JEANS ET MES FESSES


Il y a quelques 107 ans de ça, j'avais écrit un article sur au sujet de mes jeans dans un magazine. Ça ressemblait à peu près à ça:

Ma biographie? Jamais déversée sur les pages adolescentes d'un journal intime, jamais coincée dans le sérieux d'un album photos. Les pages de ma vie, c'est sur la toile de mon jeans qu'elles se gravent, pas à pas

Biographie approximative
Je ne sais pas vous, mais moi j'ai toujours eu un jeans mythique. Notez bien que je ne dis pas des jeans, mais MON jeans, celui qui devient le meilleur ami de mes fesses pour un laps de temps plus ou moins long. Le costume essentiel du film de ma vie, ce bout de toile sur ma peau qui accompagne le moindre de mes mouvements, peu importe l'occasion. La rencontre avec LE jeans, c'est tout pareil que la rencontre avec un homme: il faut que ça soit fulgurant, qu'on sache tout de suite si c'est le bon. Bien sûr, pas le bon pour toute la vie jusqu'à ce que mort s'en suive, mais le bon jusqu'à ce qu'il passe de mode (le garçon bien sûr, pas le jeans).
Comme dans un journal intime, les pages de ma vie s'inscrivent en filigrane dans les coutures de mon jeans, se glissent dans les poches, les revers. Je peux y retracer les événements, gravés en Braille sur le tissu: "Ah oui, c'est la tache de graisse du barbecue de l'an passé". "Ça, c'est le trou au genou hérité de ma dernière tentative d'acrobatie en skate board... je sais, je fais pas de skate, le trou est là pour m'aider à m'en rappeler".C'est bien simple, je peux me remémorer les différentes périodes de ma vie rien que me souvenant quel était le jeans du moment: l'adolescence avec mon premier 501 qu'il fallait acheter troué (la joie des parents de débourser 100 balles pour cette ruine), et forcément, comme à 17 ans on en fait toujours trop, non seulement le mien était-il troué au genou gauche, mais aussi à la fesse droite. Aïe. Mes 20 ans et mon jeans diabolique, celui qui me faisait un cul d'enfer (ou peut-être étaient-ce mes 20 ans?). Le retour en enfance pour mes 25 ans avec cette incroyable salopette vintage, celle avec l'attache qui coinçait à chaque fois qu'il venait à un garçon l'idée de me déshabiller.
Je n'ai pas une âme de collectionneuse, peu de photos, pas de reliques poussiéreuses du genre: "la serviette dans laquelle il s'est mouché en octobre 89", mais mes jeans, eux, je les garde précieusement, ils sont mes trophées de vie.

Le drame
Le drame c'est chaque fois qu'un jeans rend l'âme, ou qu'il devient telement obsolète qu'on ne peut décemment le porter sans qu'il ne trahisse notre âge: "Tiens, tu portes le modèle qu'ils ont arrêté de fabriquer en 1992". Mon jeans du moment, c'est mon légendaire Diesel déniché à New York voilà 3 ans. Je l'aime d'abord parce que je l'ai gagné grâce à un paris avec mon amoureux: il a perdu, j'ai eu mon jeans hors de portée de mes sous. Je l'aime parce qu'il tombe parfait sur le bas de mes hanches, mais sans dévoiler la face cachée de la lune dès que je me baisse. Et voilà que mon jeans fétiche se meurt, ça fait des lustres que je marche dessus et que j'oublie de faire un ourlet, le tissu se désintègre et le trou à la fesse droite nous guette. Mon jeans part en poussière et le drame, c'est quand il faut se mettre à la recherche de son remplaçant, le drame, c'est de se rendre compte que le temps file, sur la toile, comme sur les visages.

Finalement
Après des kilomètres d'essais infructueux, de frustration face aux aberrations des diktats de la mode (jeans trois fois trop serrés, des tailles basses jusqu'à mi-fesses, des toiles moches, des faux trous), je me dis qu'au fond, il est pas si délabré que ça mon jeans new-yorkais. Finalement, il est peut-être increvable, la preuve, il a duré plus longtemps que mon dernier amoureux. Je me dis qu'avec un petit ourlet et quelques raccommodages, il devrait bien tenir encore quelques années. Y a plus qu'à prier, et se mettre à la couture. Voilà qui n'est pas gagné.

Voilà en substance le contenu de l'article et je peux vous dire, plus de 2 ans après tout ça que les prières n'ont pas suffit. Carrément pas. Mon jeans Diesel est en lambeaux, je l'ai usé jusqu'à la corde, ça on peut le dire. Le trou tant redouté est arrivé, et puis un autre, et encore un. De longs mois que je cherche son frère jumeau, mais la marque a eu la riche idée de ne plus fabriquer ce modèle. Je deviens la maudite du jeans, obligée de se rabattre sur des modèles approximatifs et périssables. Et sans mon jeans, je ressemble à pas grand chose.
Mais voilà-t-y pas que l'autre jour, au détour du vide-grenier de la place de Milan, j'avise au loin, de mon oeil de lynx, un stand qui a l'air plutôt pas mal (et qui vend des t-shirts de Lio m'annonce Naila). Je m'approche, farfouille nonchalamment dans les tissus colorés, et là, négligemment accroché sur un cintre, à portée de ma main et de mon coeur battant la chamade: un jeans Diesel presque copie conforme du mien! Je l'observe de plus près, quelle taille? Suspense. Ma taille! (ou presque). Un jeans pas aussi parfait que le mien, mais quand même, la bonne toile, le bon délavage, la bonne tenue. C'est donc ici que je devais le trouver. Reste à s'enquérir du prix. Je suis quand même prête à casquer une bonne somme vu qu'il est dans un état tip top et que pour son prédécesseur, j'avais déboursé une bonne liasse de dollars. Alors, combien? Hu, hu, hu, j'en rigole encore. Pas 100 balles, non, ni 50, ni 20... ni même 10. 7 francs! J'ai payé 7 francs pour ce nouveau jeans mythique qui ne quitte plus mes fesses. 7 francs! Joie et bonheur (et un bien long post).

lundi, 14 juillet 2008

201


C'est le nombre de posts lancés comme une bouteille à la mer au hasard de la toile. Une zone de flou que je ne cherche pas à définir. Je ne sais combien de regards plus ou moins bienveillants viennent caresser mon univers du coin de l'oeil, je n'ai pas envie de savoir, j'aime cette inconnue dans l'équation, elle me garde éloignée des notions de rendement ou de découragement. De mon côté, je vis, je ressens, j'écris, voilà tout. Voilà qui n'est rien, et rien c'est déjà beaucoup disait l'autre.

dimanche, 13 juillet 2008

WHAT'S UP DOC?


C'est malin. N'ayant point la télé, j'échappe logiquement à toute addiction aux séries télévisées qui te chopent à la gorge à la moindre minute d'inattention et te laissent en manque sur ton canapé à la fin de chaque épisode. Oui, facile d'y échapper. Sauf si. Sauf si je me mets à les mater en streaming sur Internet. Idiote.
Me voilà perclue d'habitudes telle une vieille anglaise s'envoyant religieusement son coup de schnaps tous les jours avant de s'endormir. Moi c'est tout pareil, sauf que c'est un épisode de Grey's Anatomy que je m'envoie derrière les oreilles. Pas malin, je sais. Mais que voulez-vous, j'ai pas vu le coup arriver. Il faudrait peut-être que j'aille consulter un médecin.

vendredi, 4 juillet 2008

ERRANCE CAPILLAIRE (épisode 125)


Oui, mais alors non. Voyez-vous, le problème, c'est que ma teinture (ou ce qu'il en reste), le soleil et les baignades dans le lac font très mauvais ménage. Mais alors très. Même ma petite voisine de 6 ans fait des remarques sur mon état de délavage avancé. Si je laisse couler, dans 1 semaine je suis blonde... ou jaune, à voir.
Non mais c'est bien du souci, je vous dis.

jeudi, 3 juillet 2008

LIBERATIONS


Free at last. 15 otages des FARC libérés par l'armée colombienne: 11 militaires colombiens, 3 otages américains et Ingrid Betancourt. S'en est suivi une conférence de presse assez hallucinante. Forte et digne.

mardi, 1 juillet 2008

A L'EST DE BUCAREST


Je viens de voir ce film de Corneliu Porumboiu, 12h08 à l'Est de Bucarest. Très bon moment. Un humour grinçant qui me fait hurler de rire, des décors de traviole et une caméra qui a le hoquet. Je vous recommande.

lundi, 30 juin 2008

SUMMERTIME


... and the living is easy.
Comme une plante verte en mal de chlorophylle, je renais de mes cendres dès que le soleil pointe le bout de son nez de feu. C'est chimique. Le scénario de ma vie apparaît sous un jour totalement différent à la lumière de l'été. Question de point de vue, sans doute, mais peu importe, je déclare ici et maintenant que la vie lorsque la peau est moite, est décidément plus glamour, plus douce, plus indulgente.
Les amitiés sont plus présentes, les rires se déploient dans les gorges, on retombe en enfance, on se roule dans l'herbe, on fait des tourniques dans l'eau, on court dans les prés, on enterre ses pieds dans le sable, on lance des galets, on mange avec les doigts, on a de la paille dans les cheveux (ou dans mon cas, des cheveux de paille) et des piqûres de moustiques sur les fesses.
J'aime l'été et il me le rend bien: bras et cuisse gauches roses-crevette, une drôle d'aberration à mon âge, puisque je devrais pourtant connaître mon seuil de tolérance de rousse à la perfection. Quel faux-pas. Un peu comme se cuiter à en vomir après 30 ans, c'est plus permis. Punie je suis: ça démange, ça chauffe et on prie pour que ça ne pèle pas.
Je sais, je me répète, mais que voulez-vous, l'été me ramollit le cerveau et me laisse imbécile-heureuse le temps d'une courte saison.

mardi, 24 juin 2008

CADEAU


Les yeux remplis d'étoiles, j'accueille avec joie l'aube de ce deuxième été. Emerveillée, ce mantra en boucle dans ma tête: "quelle chance".

samedi, 21 juin 2008

SIESTE


Journée la plus longue de l'année, du soleil à la pelle, des boissons sucrées, des jeux, les pieds nus. Le bonheur. Petit détour par mon lit, pour une courte traversée en solitaire, tout en rêveries. Les volets sont entrouverts, un rayon de soleil s'y engouffre, les bruits de l'extérieur, et, joie ultime, une guitare hispanisante accompagnée d'une voix suave s'immiscent avec douceur entre les quatre murs de ma chambre. Le son débarque du balcon d'à côté, je n'ai pas l'image et c'est tant mieux. Je préfère me l'inventer. Pas d'appareil photo juste là sous la main, pas envie de laisser glisser le moment en me relevant, alors une photo volée ailleurs. Une mélodie de rêve en cadeau pour ce solstice d'été, je dis merci.

jeudi, 19 juin 2008

LONG TIME


De plus en plus, la scène manque. Souvent.

lundi, 16 juin 2008

TROP C'EST TROP


Cette fois ça y est, je porte plainte pour de bon!

(photo volée ici)

jeudi, 12 juin 2008

ESTRANGED


... that's how I feel.

On the Road... that's what I read (The Original Scroll)

Re-plongée au coeur de chapitres bien connus, et pourtant, cette fois, ils sont différents. Familiers et étrangers à la fois. Une drôle de sensation, une nouvelle expérience de lectrice. J'aime.

Rain... that's what is pouring from heavens right now.

A bath, that's where I'm heading to.

samedi, 7 juin 2008

UNE EPINE DANS LE PIED


Dans cette petite boîte, je viens de ranger le microscopique éclat de verre qui était planté dans mon pied depuis 2 mois et demi. 2 mois et demi!!! Il me semblait bien que j'avais toujours un peu mal. Voilà qui est fait.

Repartir d'un pied plus léger pour la suite des aventures?

jeudi, 5 juin 2008

ILS SE MARIERENT


... et firent du mieux qu'ils purent.

Pour la 2ème fois, Yvan Attal offre un film à sa femme, bijou brut dans écrin discret.

Sangloté, une fois encore.

Un scénario qui tend la nuque et fait grincer les dents, terriblement cruel, terriblement ordinaire, terriblement vrai, terriblement beau. La beauté de la faiblesse et l'impuissance face aux morsures du quotidien.

Une fois encore, j'ai sangloté.

La main d'Yvan Attal dans les cheveux des femmes, une parenthèse lumineuse.

mercredi, 4 juin 2008

MASTER OF CEREMONY

Lorsque Monsieur Tom Waits donne une conférence de presse, ça ne ressemble à rien d'autre... qu'à du Tom Waits

mardi, 3 juin 2008