mardi, 27 novembre 2007

BON CHOIX


Beau doublé ce weekend, tout du moins en ce qui concerne mes choix cinématographiques. Enfin quand je dis "mes", j'avoue que j'ai été un peu aidée, et pas que par le hasard. Deux magnifiques films donc, directement tombés du ciel de "l'amicale des bons films à louer", jusque dans mes mains. Ça alors, il suffit de devenir membre et les perles nous pleuvent dessus.

Dans la petite lucarne, "The Bubble", film israélien d'Eytan Fox sur la vie d'une rue branchouille de Tel-Aviv. L'histoire de 3 joyeux colocataires, d'un café accueillant, d'un magasin de disque qui ne connaît pas Britney Spears, d'une rave party sur la plage. Mais pas seulement. Pas seulement.

Et puis "Cashback", magnifique film anglais de Sean Ellis. La vie nocturne d'un supermarché ouvert 24h/24h et de ses incroyables employés. Merveilleux chassé-croisé entre la réalité et un monde figé entre deux secondes de vie.

Je ne vais pas m'improviser ici, tout de suite et maintenant, critique de films, métier qui n'est, merci mon Dieu, de loin pas le mien. Juste que c'est tellement bon de se faire chavirer les émotions, planqués sous la couette, un dimanche d'hiver, j'avais envie de partager ça. Quant à moi qui n'aime ni les dimanches, ni l'hiver, je vais peut-être devoir songer à réviser mon jugement.

vendredi, 23 novembre 2007

DIAGNOSTIC


width="300" height="180" alt="What Kind of Blogger Are You?" border="0" />

Quelle genre de blogueuse suis-je donc? En voilà une question hautement existentielle. Après un questionnaire extrêmement intrusif, le résultat est tombé. Voilà, voilà. Oui bon, il pleut dehors et il fait tout gris, alors un peu d'indulgence vous prie-je. J'occupe mes neurones comme je peux. Et même pas originale je suis, puisque le test, je l'ai piqué ici

jeudi, 22 novembre 2007

VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT


Insomniaque, sleepless, décalée, jet-laguée... Toute à l'envers je suis. Impossible de m'endormir avant le petit matin (je ne peux même plus dire avant le lever du soleil puisqu'il fait nuit toute la sainte journée). Déjà que mes horaires habituels ne sont pas très catholiques, dernièrement ils frisent le scandale. J'ai soif, j'ai chaud, j'ai une crampe, me tourne et me détourne sans pouvoir trouver le sommeil. Ce n'est pas faute de le chercher pourtant. Puis lassée, je me redresse, rallume et me plonge dans des lectures nocturnes pour tuer le temps et l'ennui à coup de mots bien sentis. Et lorsque le monde commence à s'éveiller, je me sens glisser et me dirige enfin vers la porte de l'abandon. Comme si j'avais besoin de savoir que la vie vibre et s'agite autour de moi pour pouvoir enfin lâcher mon emprise sur le tangible et m'envoler pour d'autres errances... horizontales cette fois.

lundi, 19 novembre 2007

BOU HOU HOU


Je sais pas vous, mais moi, je vote contre. J'exerce mon droit de véto. Je proteste. Parce que sans blague, là ça va vraiment pas être possible. Je m'explique: J'AIME PAS LE FROID! Ou alors c'est le froid qui ne m'aime pas. Mais ce qui est sûr c'est que notre cohabitation est des plus houleuses. Et moi... je pleure. Si, si, mais pour de vrai. J'ai froid jusque dans mes os, impossible de me réchauffer même lorsque je suis dans des endroits où tout le monde transpire. Je me planque sous des kilomètres d'écharpes, j'égratigne ma dignité en m'affublant de bonnets ridicules MAIS chauds, je pratique la tactique de l'oignon (je superpose les couches), mais rien, que pouic, autant pisser des stalactites dans un violoncelle, rien à faire, je me les gèle (les oreilles... va pas imaginer n'importe quoi lecteur). Et le sommet du blues... c'est que ça ne fait que commencer. Je veux dire, on n'est même pas encore en hiver. La neige tombe, il fait moins mille, mon nez est un iceberg, mais on est seulement en automne. Oyoyoyoyoy.
Je n'ai qu'une envie: ne plus mettre le nez dehors jusqu'au mois de mars. Regarder l'hiver passer, le visage collé à la vitre de la véranda (pas celle qui a explosé... l'autre). Boire du chocolat chaud. Prendre des bains. Me noyer dans les mots d'Henry Miller et m'inventer une cheminée que je n'ai pas, avec peau d'ours et tout et tout.
Pas possible, me direz vous. Et je ne pourrai que vous donner raison... mais pas encore aujourd'hui, demain peut-être. Aujourd'hui, j'ai juste envie de m'endormir en rêvant à cette fausse éventualité. La fée électricité en hibernation le temps d'une nuit douillette. Un condensé d'été dans ma tête. Chuuuuuut.

jeudi, 8 novembre 2007

WILLIAMSBURG

Quelques images de l'un de mes quartiers préférés... No sleep till Brooklyn.





mercredi, 7 novembre 2007

STORIES FROM THE CITY


New York depuis 1 semaine. Des couleurs d'automne partout autour de moi. Du ciel bleu au-dessus de ma tête. Du vent dans mes cheveux. Les bruits de la ville dans mes oreilles.
Les dessins de Georges Seurat au MoMA, sombres, nerveux, intrigants, riches. 2 expos photos au Metropolitan Museum: "Impressed by Light" et "Depth of Field". Voilà pour les seules destinations préméditées.
Sinon? Sinon je laisse le vent me guider. Je marche, j'observe, j'absorbe, je vois, j'écoute, j'entends, je souris, je chante dans ma tête. Contrastes et paradoxes, ombres et lumières, high and low.
Le "Tropique du Cancer" d'Henry Miller est mon compagnon de déambulation. Les mots d'un new yorkais pure souche pour me raconter Paris. Brooklyn/Clichy, quel beau voyage virtuel.

vendredi, 2 novembre 2007

INSTANT DE GRACE


Vision furtive entre deux rames de métro. La grâce en plein vol.

HOÇEHO

J'ai vu New York, New York USA... et tant pis pour les traits d'union.

Arrivée magique mardi soir. Survoler la ville aux 1000 lumières. Atterrissage en douceur et direction Manhattan, accostée côté Ouest cette fois. Toujours ce moment où je retiens mon souffle lorsque la ville s'offre à mes yeux. La toute première fois, long time ago, il était 1h du matin, j'étais dans l'un de ces fameux taxis jaunes et "Roxanne" de Police égrennait ses notes dans la radio. Alors depuis, je choisis la bande son de mon arrivée. Mardi, Husky Rescue, "New Lights of Tomorrow", un murmure dans mes oreilles. Le temps est doux, la petite lucarne du bus est ouverte juste au-dessus de ma tête, et je peux caresser le sommet des grattes-ciels du bout du nez.

New York jour 1: Lower East Side, parce que c'est là que je me sens chez moi, ou presque. Je déambule et me laisse porter par mes envies. Des odeurs et des bruits qui me reviennent en mémoire, familiers, je reprends contact avec la respiration de la ville. Traditionnelle pause lecture/thé à la menthe sur la petite terrasse de la Gitane, Mott Street, entre Prince et Spring (comme dans la chanson de Murat). Lorsque je relève la tête, je vois cette pancarte qui dit: "appartement à louer", et je me dis que c'est là que j'aimerais pauser mes valises pour quelques temps. Ce serait bien, vivre au 2ème étage de ce petit immeuble de briques rouges, apprivoiser ce quartier, puis me l'approprier. Dire bonjour au gars du magasin en bas, enfourcher mon vélo... les images en Technicolor dans ma tête.

La nuit tombe, parade d'Halloween à Washington Square (comme dans Henry James). On se fraie un chemin dans la foule. Partout autour, des pirates des Caraïbes (mais pas de Johnny Depp), des infirmières sexy, une banane, une Marylin Monroe black, un Borat (mon préféré) et une fille à perruque rose qui m'adresse un large sourire.

Sur le quai du métro, des ersatz d'Abba, quelques vampires, dans la rame, une petite ballerine/mort du cygne, réplique de la robe de Björk sur le tapis rouge du festival de Cannes.