mardi, 29 janvier 2008

FRUSTRATION


Depuis ma fenêtre, j'aimerais voir ça. Réduire la distance. Respirer.

(photo d'été volée chez Julie)

mercredi, 23 janvier 2008

ÇA ALORS!


Mais en voilà une coïncidence! Ça fait un peu plus de 4 ans que je tapote sur le clavier du même bon vieux ordinateur, mon petit Mac blanc, compagnon de tous mes derniers stress estudiantins, de mes découvertes images, de mon addiction à internet, de la naissance de ce blog, du partage de TOUTE la musique que j'aime. Bref 4 ans d'une amitié douce et sereine. Pas de coïncidence jusque là, me direz-vous, mais minute papillon, j'y arrive.
Donc, ce 1er Mac, je l'avais rêvé, espéré, puis commandé sur le net, puis attendu, attendu, attendu. Des siècles avant que le dring drong de ma porte ne retentisse et qu'apparaisse enfin l'homme en jaune et le paquet tant voulu. Seulement voilà, ce fameux jour d'arrivage correspondait aussi à la date fatidique de l'extraction de mes 4 dents de sagesse. Oui, oui, encore mes dents, on y arrive. Inutile de préciser qu'avec ma tête enflée et mes capacités intellectuelles sous anesthésie, la 1ère prise de contact avec mon nouveau camarade de jeu (je parle toujours de mon ordi là) a été des plus brèves.
La coïncidence donc: hier je me fais arracher une dent, et aujourd'hui... paf! J'ai un nouvel ordinateur!!! Vous n'en revenez point? Et bien moi non plus. Inattendu et pas prévu. Elle est drôlement gentille avec moi la petite souris. A ce tarif, je vais me grouiller de me faire le ratelier complet. Bon d'accord, il m'est pas tombé du ciel ce machin, et je vais le payer jusqu'au dernier centime, mais il n'empêche que c'est quand même une drôle de surprise.
Alors oui, forcément, je viens de passer 2h à m'amuser avec "Photobooth" en essayant tous les effets possibles et imaginables... et en optant finalement pour le classique et classieux noir/blanc.

lundi, 21 janvier 2008

OUCH!


Comme il semble lointain ce temps où je pouvais annoncer fièrement: "20 ans et toutes mes dents", en pointant mon index vainqueur en direction de ma pomme. C'est du bout de mes index quasi vaincus par cette journée que je me dis que bon sang, j'avais raison: 20 ans, c'est le début de la fin. Parce qu'après ça, tout se barre en barigoule. Vous trouvez que j'exagère? Sans doute que demain je penserai comme vous, mais pour l'instant, nom d'une pipe en bois, je campe sur mes positions.
Et laissez-moi vous dire, lecteurs (oui, pluriel, un flash d'optimisme), qu'elles sont douloureuses mes positions. Ouch, qu'ils disent de l'autre côté de l'Atlantique, mais ce soir, c'est le "aïo" bien vaudois qui martèle ma pauvre tête. Pauvre? Ah ben oui, pauvre, avec tout ce qu'elle a subi aujourd'hui, autant physiquement que psychologiquement, je peux vous dire qu'on va bien dormir cette nuit... ou pas.
Résumons donc: aujourd'hui, je suis allée chez le dentiste (aïo... rien que le mot fait souffrir), pour faire réparer pour la 112ème fois, ou presque, ma dent. Mais oui, celle tout au fond, en haut à gauche qui n'arrête pas de me faire des misères. Bref flashback. 2004: aïe aïe, rage de dent, dentiste, grosse carie, réparation. 2005: écroulement du plombage. 2006: bou hou hou, re-rage, re même carie, re-réparage. 2007: vacances à Bandol, re-écroulement plombage, re dentiste, re-réparage, 2 mois plus tard... crac, fil dentaire, bout de dent pété... je rêve! 2008: non tu ne rêves pas. Aujourd'hui donc, le glas a rententi (très très fort), chronique d'une mort annoncée, exit ma fidèle dent qui m'accompagnait depuis tant d'années. J'entre chez le dentiste pour me faire réparer ma dent, j'en ressors SANS ma dent. Cherchez l'erreur.
Et bordel que ça cogne dans la tête quand l'absence de la dent se réveille. Oui, oui, cette douloureuse absence qui se fait sentir jusqu'au bout de chaque nerf. Et quelle tristesse. Aujourd'hui, un bout de moi qui faisait presque partie du modèle d'origine s'en est allé, à sa place, ne reste que le vide. Ça sonne con mais c'est pourtant vrai. C'était mieux le temps où on s'arrachait une dent avec un simple bout de fil accroché à une poignée de porte, et quand après, la petite souris (le rat aux gros sabots dans mon cas, vu la légendaire discrétion de ma maman) venait nous amener de quoi nous acheter quelques bonbonailles histoire de nous niquer les dents restantes.
Je vous épargne ici, les images sanguinolantes de ma bouche amputée, et vous laisse avec un dessin de Cha, qui question mésaventures dentaires, en connaît un sacré rayon.

vendredi, 18 janvier 2008

CALIFORNICATION


Ah ben oui, ce n'est pas pour rien que je n'ai pas de télé, parce que si j'en avais une, pardi, je ferais plus que ça. Ça? Mater des trucs et des machins 24/7, toute la sainte journée et plus rien foutre d'autre (déjà que). Je l'avoue, malgré 8 ans de désintoxication, je suis et reste une junkie de la télé. Misère.
Pas de télé donc, mais une connexion internet et de bons tuyaux qui m'ont permis d'aller télécharger cette mythique série: "Californication", et bien sûr... accro je suis devenue.
Hank Moody, un écrivain qui n'écrit plus, son ex, sa fille, son agent et puis LES filles. Toutes les filles. Los Angeles pour décor, et le tour est joué. D'incroyables dialogues, un humour cynique et désespéré et puis le rock and roll en couleur de fond. J'aime les détails, les vêtements, les cheveux, les tatouages (je fonds littéralement pour celui qu'arbore David Duchovny à l'annulaire gauche... personne ne le remarque, mais moi, je ne vois que ça). Excellent casting, bon scénar, quoi rajouter?
Voilà comment j'occupe mes débuts de nuits et voilà le pourquoi du comment de mon incapacité à me réveiller à une heure décente. Plus que trois épisode avant la fin de la 1ère saison... et je ne sais même pas si la 2ème est en production. Bon dieu de bonsoir... vais bientôt être en manque!

dimanche, 13 janvier 2008

1 AN


Voilà 1 an que j'ai commencé ce blog. Techniquement, 1 an et 2 jours, mais on ne va pas chipoter trop longtemps sur les détails non plus. Dans ma chambre, j'attrape au vol les derniers rayons que le soleil vient dessiner sur mon mur. Deux avions passent dans le ciel bleu, juste au-dessus de mon épaule gauche. Le temps d'écrire ça et ils s'en sont allés vers d'autres horizons, ne laissant qu'une vague signature blanche derrière eux.
Mes pieds nus sur le parquet, la chanson n°2 d'une compil'-cadeau, offerte à un moment-cadeau, par un quelqu'un-cadeau. Les nouvelles lumières de demain, dit-elle. Je prends, dis-je.
Flashback. Il y a un an, j'ai décidé de graver mes mots de feux sur la toile, pour les rendre indélébiles, parce qu'il n'y avait pas assez de place pour les tatouer sur ma peau. Des mots envoyés au gré du vent et des intempéries, mais qui ne soufflaient pourtant que dans une seule direction. Des mots que je croyais écrire pour tous, je sais aujourd'hui qu'il n'en était rien. Sans doute le savais-je déjà dès le début. Des mots puisque c'était tout ce qu'il me restait. Toutes les cartes étaient jouées. Les miennes du moins. All in. Je n'ai jamais su bluffer.
Des mots, des images, ma vie en couleur encapsulée dans l'écran de mon ordinateur, à faire défiler d'un simple glissement de doigt, lorsque le besoin m'oblige à me prouver que je suis encore en vie. Puisque tel était le moteur: prouver à tous ou à un, que malgré l'électrocardiogramme plat, mon coeur battait encore. Encore. Encore.
It's a faded picture, me raconte l'ordre aléatoire de mon i-pod. Une mélodie d'un autre temps. Loin derrière. Les couleurs ont délavé. D'une douce pression, passer à la chanson suivante. C'est parfois aussi simple que ça.
1 an. Le soleil vient de se coucher. Loin, là-bas, à l'ouest de ma fenêtre, mais il continue de briller dans ma tête, dans mes mains, sur mon visage. 1 an. J'allume des lumières autour de moi, du rose contre mon mur. Dehors, d'autres fenêtres s'éclairent, la nuit tombe doucement, la vie suit sont cours. Les cloches se mettent à sonner, pour annoncer quoi?
1 an. Je suis bien. J'ai des mots plein les poches et des envies plein la tête. 1 an, je suis vivante, et mon coeur bat. Encore. Et encore. Et encore.

mercredi, 9 janvier 2008

OISEAU DE NUIT


Au rayon bonnes résolutions pour la nouvelle année, celle-ci en tête de liste:

- démarrer mes journées plus tôt... si possible à une heure qui ne comporte qu'un seul chiffre.

Ce qui forcément, implique la résolution suivante:

- me coucher plus tôt. Ha!

Nous sommes le 8 janvier (techniquement le 9, mais bon), et je me permets de révéler ici le score intermédiaire: bonnes résolutions: 0 - mauvaises habitudes: 8. Tssss, je sens qu'il va y avoir du boulot. J'ai beau essayer de faire tout bien comme il faut, à peine ai-je le dos tourné que paf, on est déjà demain. Là, aujourd'hui par exemple, ben on est déjà demain, et c'est pas faute d'avoir essayé. Je viens de passer 1h30 à faire la crêpe dans mon lit, et finalement, lassée de froisser les draps et de me faire des films au plafond, je me suis dit que je ferais mieux d'aller occuper mes doigts et mon esprit.

Voilà, voilà. Ça, c'est fait. And now what? Les dernières mises à jour de ma planète?

Voyons:

Le livre du moment: "Le sourire étrusque" de José Luis Sampedro (merci Virg')
Le morceau qui me court après: "Nantes" de Beirut
Les derniers films au ciné: "Eastern Promises" de David Cronenberg (les acteurs!) et "Filatures" de Yau Nai Hoi (toute l'intrigue est résumée dans le titre, zzzzzzzzzzzzz)
Le dernier film en DVD: "La règle du jeu" de Jean Renoir (excellente satyre sociale)
Le truc qui m'énerve: Bon sang de Bonsoir de Bordel, mon clavier déBloque et les BBBBBBBBBBB sont tout coincés
Fou rire: hier soir on the phone
Coup de foudre: juste là, tout à l'heure, I'm falling again and again and...

Bon, j'y retourne, peut-être que cette fois-ci sera la bonne.

mercredi, 2 janvier 2008

HAPPY HAPPY


Un coup d'oeil dans le rétroviseur.