samedi, 10 février 2007

UPS & DOWNS


Quand il pleut, que c'est l'hiver et que c'est samedi, il est tellement facile de se laisser aller dans ses travers mélancoliques. Il suffit d'appuyer sur play pour remplir la pièce d'une musique lente, de coller son nez à la fenêtre et de regarder la vie qui défile en-dessous. Une voiture, j'essaie de m'imaginer qui la conduit, quel genre de personne choisit une voiture pareille, j'invente l'histoire de ce chauffeur invisible. Un piéton, je me demande où il va de ce pas urgent, j'essaie de savoir si c'est la joie ou l'inquiétude qui le pousse à mettre un pied devant l'autre.

Amusant comme une chanson peut raconter tant de choses à la fois. Lorsque j'ai écrit ce texte, j'étais dans un mood tellement différent, j'étais autre. Et pourtant, les seuls mots qui me viennent aujourd'hui, sont ceux-là, une autre vie, une autre histoire, mais ces quelques lignes font toujours sens, à quelques couleurs près:

a dark-eyed angel
a half shut heart
a no way in
our ups and downs
our mixed up feelings
the secret footnote of your doubts

a heart to heart silence
our hide and seek games
these out of control fears
the frail spare-time love we share
your crystal clear moods

there's nothing else to say
read my skin and you will know it's true
there's nothing else to say
this song is wat will stay in the end

an ice-cold morning
a sideway smile
a homesick heartache
the freehand picture of your face
the screenplay of our moves
the iron-curtained hollows of my soul

a purple red hair
a messed up bed
a see-through skin
our way too far hands
your stay away looks
our black and white nights
the merry-go-round
of our lives
they make me wonder why you stay

there's nothing else to say
read my skin and you will know it's true
there's nothing else to say
this song is wat will stay in the end

Et si au final, il ne restait qu'une chanson? Toujours. Des chemins qui se croisent, s'emmêlent et se démêlent, le poul qui s'accélère parfois. Et puis plus rien, juste une chanson, une mélodie qui s'imprime dans la chair. Et lorsqu'on ose refermer la parenthèse, ces mots de Nabokov à tatouer sur quelques centimères carré de peau: "Et le reste n'est que littérature" ...

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