vendredi, 26 janvier 2007

LE DIEU DES PETITS RIENS


Ou comment transcender le quotidien.
Hier j'ai voyagé, loin, très loin. Ou plutôt, je n'ai pas bougé de mon fauteuil et j'ai fait un voyage au pays des merveilles de la vie de tous les jours. Et là ça se complique: comment mettre des mots pour raconter ce monde d'où les mots et le langage verbal sont totalement absents? Peut-être faudrait-il garder le silence justement, pour ne pas briser cette fragile bulle de magie.
Le voyage s'appelle "Au revoir parapluie" et le dieu créateur de ce drôle de monde est James Thiérrée. Devant mes yeux, il a déroulé le tapis volant de son univers tendre et délicat, et depuis je rêve de m'envoler. Je rêve d'avoir au bout de mes doigts, ces étincelles qui électrisent la vie. Dès la première seconde du spectacle, j'ai été happée, directement, la première image m'a boulversée, comme si je voyais apparaître une photo de mon univers intérieur. Dedans moi, il y a un peu de ce monde. J'ai vibré, tellement, j'ai ri, j'ai fondu en larmes et quand, vers la fin du voyage, les premières notes des violons de "Trouble Every Day" de Tindersticks ont résonné... j'ai rendu mon âme et chaviré.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merde alors, j'ai raté ça...
Bon, on peu pas non plus avoir le beurre, l'argent du beurre, le cul de la cremière et un amoureux horloger.
J.