mercredi, 14 mars 2007

ELOGE DE LA FEMME-MUR


Elle a fait le mur... ou plutôt elle a fait les murs de la cité. Miss Tic. Miss Tic et ses amazones urbaines qui squattent les façades parisiennes depuis plus de deux décennies. En descendant de chez Steph l'autre jour, je me suis retrouvée nez à nez avec cette demoiselle qui m'a donné une leçon de stratégie amoureuse. Comme ça, par hasard, juste en bas de la maison. J'ai écouté, maintenant je sais.

J'aime quand l'image se mêle aux mots. Méli-mélo. Et dans ce cas précis, les mots font souvent mouche, voire même plus que le visuel. Piquées au hasard de son site, quelques répliques bien senties, de la poésie de coin de rue.

Quelque part dans le XIIIème:
Quand je mords dans ton histoire
Ton sentiment a des yeux d'assassin

Plus loin dans le XVème:
Avec les années
L'amour se fait plus chair

Et dans le XVIIIème:
Est-ce que l'homme descend du songe?

... allé, je suis tentée, encore 2 petites: "à Lacan ses lacunes", "j'ai des frissons tatoués sur la peau du souvenir"

C'est tout simple, mais ça fonctionne. Ca raconte des choses. Et j'aime sa systématique de l'escargot: commencer les premiers pochoirs en 1985 dans le Ier arrondissement, pour investir méthodiquement un nouvel arrondissement chaque année. 2004 pour le XXème arrondissement donc. 20 ans d'art des rues. Une vie bien remplie, non? What's the next city?

2 commentaires:

Unknown a dit…

j'suis désolé..mais je ne la supporte pas la Mistic...moi ça me fait pousser des boutons ;-)
Il est bien tard pour developper mes raisons mais promis craché je le ferais ici même :-)

La Fée Electricité a dit…

hey toto,

alors, c'est quoi cette histoire d'acné et de miss tic? raconte