mardi, 5 juin 2007

SUE ELLEN, SORS DE CE CORPS!


Mon Dieu, mais rappelez-moi, quand ai-je été téléportée dans une mauvaise série télé? Je dois devenir amnésique, parce que j'ai pas souvenir d'avoir signé pour une saison dans un mièvre soap opera. Alors quoi? Mais que fout le scénariste, bordel! Amenez-le moi immédiatement. Il faut qu'il sache que l'ironie de ses intrigues commencent à me courir sur le système. Et le fait de devoir encaisser les chocs sismiques par épisodes commence à fatiguer pour de vrai. Sans blague, à ce tarif, j'aurais mieux fait de m'engager dans une telenovela brésilienne... il y aurait au moins le soleil et la caïpirinha (je sais, je bois pas, mais ça fait bien dans le script).
Dans ma vie en ce moment, c'est tout pareil que dans "Dallas", le pognon et le pétrole en moins. Il y a le grinçant et dangereux J.R., le gentil Bobby, Lucy la cloche, et tous les autres. Le rôle de Sue Ellen semble donc m'échoir logiquement (au risque de me répéter: les saouleries en moins... tût tût). Mais si, souvenez-vous: Sue Ellen, la femme bafouée et ses drôles de mimiques, celle qu'on voyait pleurnicher à longueur d'épisode, la rouquemoute qui optait chaque fois pour le mauvais choix. Quelle niquedouille celle-là. Sauf que voilà, j'ai parfois l'impression qu'elle a décidé de se réincarner en moi la yankee pas futée. Ou du moins, les aventures rocambolesques et suréalistes de ces derniers mois ressemblent à son fictionnel parcours. Et alors là... je dis non! S'il le faut vraiment, je veux bien endosser la choucroute brunshinguée et les sous-pulls en lycra... mais un quotidien parfumé aux relents de South Fork... alors là non. Jamais de la vie!

1 commentaire:

Sophie a dit…

HAHAHA!! Ce post m'a bien fait rire! :D
Aujourd'hui une de mes collègues de travail que je connais depuis peu m'a dit "Gosh, I'm terrible when my husband's away. I got so fed up with work yesterday I drank a whole bottle of wine; felt so hungover this morning!"
On a tous (toutes?) en nous quelque chose de Sue Helen...