lundi, 7 mai 2007

A PICTURE OF THE MOMENT


Les débats passionnés de cette dernière semaine ont pris fin. Un ambiance de presque match de foot au moment des résultats... pourtant courus d'avance. Surprenant de voir comme le cerveau est capable d'enregistrer des pronostiques peu favorables, mais de constater à quel point les coeurs espèrent encore, en dépit de toute logique, et comment, ces mêmes coeurs se retrouvent sincèrement déçus.
Voilà voilà.

4 commentaires:

Sophie a dit…

I disagree!!!!
Rien n'était joué d'avance...

La Fée Electricité a dit…

lorsque je dis couru d'avance, je parle de la dernière ligne droite, le dernier jour, avec les sondages arrivés de Suisse et d'ailleurs qui laissaient présager une défaite cuisante.
nous étions tous au courant pour la plupart, pourtant à 20h00, au moment où le visage du nouveau président allait apparaître sur les écrans, on était encore entrain d'espérer un retournement miraculeux ou quelque chose du genre. alors que rationnellement, on savait bien que les chiffres n'avaient pas été inventés!

Sophie a dit…

Oui ok je vois ce que tu as voulu dire. Fair enough!
Je n'arrive toujours pas à croire que ce soit possible. C'est le seul politicien pour lequel j'ai toujours pensé "non mais lui il est trop con c'est pas possible, comment il a pu faire cette carrière là?!"... voilà le résultat... encore plus cons les gens qui ont voté pour lui!
Cinq ans...

La Fée Electricité a dit…

dans cette course à la présidence, c'était surtout deux visions différentes de la société qui s'opposaient.

et je suis toujours tellement surprise que les gens choisissent encore l'option du capitalisme et du libéralisme à outrance, qu'ils continuent de pencher pour un système qui me semble tellement éculé. et dont les ficelles deviennent tellement grossièrement évidentes: "marche ou crève, travaille, petit boulon, pour faire fonctionner les rouages de ce mécanisme qui fait que je m'en met plein les fouilles et toi, continue de te débattre dans la médiocrité ou la misère."

et ce qui est étonnant, c'est de voir que des classes sociales à faibles revenus continuent de voter pour la main qui les exploite.

et l'europe qui continue son virage à droite... scary!