mardi, 28 août 2007

EN ROUE LIBRE


Heureuse comme une gamine à déambuler dans les rues de Paris en pédalant telle une dératée échevelée. Ça faisait des années que je râlais à chaque fois qu'il fallait passer des plombes dans le métro ou changer 15 fois de ligne. Je savais que le vélo était LA solution pour s'approprier les rues de la ville, malgré les mises en garde avisées de mes amis autochtones: "Ou la la, le vélo à Paris, galère. Les gens roulent comme des fous, c'est pollué, et surtout... c'est pas aussi plat qu'on ne le pense. Montmartre... ça monte!" Ha ha ha... permettez-moi, mes chers amis citadins, de m'esclaffer aujourd'hui. Ça monte, oui, oui, venez faire une promenade à Lausanne et vous verrez ce que monter veut dire. Et puis surtout, maintenant je sais que j'avais raison.
Quelle magnifique idée que ces "Vélib" installés par la mairie de Paris. Quel ingénieux système. Dans tous les coins de la ville, des bornes où l'on peut emprunter des vélos pour une somme dérisoire. Bip bip bip, on tape son code, clic, on dévérouille le vélo, et hop, vogue la galère. Ouf ouf ouf, on pédale jusqu'à destination. Youpie, on repère une borne pas trop loin. Clic, on repose le vélo. Et puis voilà.
Ces 2 petites roues ont donné un parfum totalement différent au weekend parisien. Un sourire scotché sur mon visage, des scènes et des situations tellement drôles. Un air d'enfance. J'ai adoré. Et je peux vous dire que je n'étais pas la seule. Parce que oui, comme cette installation est toute récente, tout le monde découvre ce petit bonheur avec des yeux malicieux, quelques coups de pédales et des réminiscences d'antan remontent aux joues des gens. Ce weekend, j'ai vu briller dans les prunelles des étincelles qui n'appartiennent qu'à l'enfance, dans des yeux qui l'avaient quittée depuis longtemps.
Au final, à peine mis les pieds dans le métro, la moitié de la ville parcourue dans tous les sens à la seule force de mes mollets, des cuisses musclées et des épaules bronzées. Moi je dis bravo.

1 commentaire:

La Fée Electricité a dit…

mais alors y en a des vélos dans ce blog.

poulidor, sors de ce corps!