Il fallait le voir pour que vous puissiez y croire... quand je vous disais qu'il fallait être un cascadeur pour nettoyer les vitres de la véranda. Maintenant vous savez deux choses: 1. je ne suis pas une affabulatrice, 2. le jour où on mettra les cons en orbite, l'architecte qui a conçu ce truc n'a pas fini de tourner.
Depuis que j'habite dans cette maison, c'est la 2ème fois qu'un aventurier de l'extrême débarque à l'improviste pour exécuter la mission qui lui incombe. A chaque fois le même scénario: je vaque à mes occupations semi-réveillée, trois-quart décoiffée lorsque se présente à ma porte un jeune cosmonaute équipé comme pour l'ascension de la face nord de l'Himalaya. Un drôle de métier me dis-je à chaque fois. Une sorte de croisement entre Maurice Herzog et Madame Gonzales, un job à mi-chemin entre l'alpiniste de haut vol et la concierge de quartier. Schizophrène? En tous les cas, le garçon en question avait l'air plutôt heureux.
Heureuse aussi suis-je depuis que je peux contempler la ville à travers des carreaux immaculés. Dommage que Céline n'était pas là pour assister à ça, on aurait pu improviser une séance photo de derrière les fagots.
vendredi, 20 juillet 2007
HAUTE VOLTIGE
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