... and the living is easy.
Comme une plante verte en mal de chlorophylle, je renais de mes cendres dès que le soleil pointe le bout de son nez de feu. C'est chimique. Le scénario de ma vie apparaît sous un jour totalement différent à la lumière de l'été. Question de point de vue, sans doute, mais peu importe, je déclare ici et maintenant que la vie lorsque la peau est moite, est décidément plus glamour, plus douce, plus indulgente.
Les amitiés sont plus présentes, les rires se déploient dans les gorges, on retombe en enfance, on se roule dans l'herbe, on fait des tourniques dans l'eau, on court dans les prés, on enterre ses pieds dans le sable, on lance des galets, on mange avec les doigts, on a de la paille dans les cheveux (ou dans mon cas, des cheveux de paille) et des piqûres de moustiques sur les fesses.
J'aime l'été et il me le rend bien: bras et cuisse gauches roses-crevette, une drôle d'aberration à mon âge, puisque je devrais pourtant connaître mon seuil de tolérance de rousse à la perfection. Quel faux-pas. Un peu comme se cuiter à en vomir après 30 ans, c'est plus permis. Punie je suis: ça démange, ça chauffe et on prie pour que ça ne pèle pas.
Je sais, je me répète, mais que voulez-vous, l'été me ramollit le cerveau et me laisse imbécile-heureuse le temps d'une courte saison.
lundi, 30 juin 2008
SUMMERTIME
mardi, 24 juin 2008
CADEAU
samedi, 21 juin 2008
SIESTE
Journée la plus longue de l'année, du soleil à la pelle, des boissons sucrées, des jeux, les pieds nus. Le bonheur. Petit détour par mon lit, pour une courte traversée en solitaire, tout en rêveries. Les volets sont entrouverts, un rayon de soleil s'y engouffre, les bruits de l'extérieur, et, joie ultime, une guitare hispanisante accompagnée d'une voix suave s'immiscent avec douceur entre les quatre murs de ma chambre. Le son débarque du balcon d'à côté, je n'ai pas l'image et c'est tant mieux. Je préfère me l'inventer. Pas d'appareil photo juste là sous la main, pas envie de laisser glisser le moment en me relevant, alors une photo volée ailleurs. Une mélodie de rêve en cadeau pour ce solstice d'été, je dis merci.
jeudi, 19 juin 2008
lundi, 16 juin 2008
jeudi, 12 juin 2008
ESTRANGED
... that's how I feel.
On the Road... that's what I read (The Original Scroll)
Re-plongée au coeur de chapitres bien connus, et pourtant, cette fois, ils sont différents. Familiers et étrangers à la fois. Une drôle de sensation, une nouvelle expérience de lectrice. J'aime.
Rain... that's what is pouring from heavens right now.
A bath, that's where I'm heading to.
samedi, 7 juin 2008
UNE EPINE DANS LE PIED
jeudi, 5 juin 2008
ILS SE MARIERENT
... et firent du mieux qu'ils purent.
Pour la 2ème fois, Yvan Attal offre un film à sa femme, bijou brut dans écrin discret.
Sangloté, une fois encore.
Un scénario qui tend la nuque et fait grincer les dents, terriblement cruel, terriblement ordinaire, terriblement vrai, terriblement beau. La beauté de la faiblesse et l'impuissance face aux morsures du quotidien.
Une fois encore, j'ai sangloté.
La main d'Yvan Attal dans les cheveux des femmes, une parenthèse lumineuse.
mercredi, 4 juin 2008
MASTER OF CEREMONY
Lorsque Monsieur Tom Waits donne une conférence de presse, ça ne ressemble à rien d'autre... qu'à du Tom Waits
mardi, 3 juin 2008
lundi, 2 juin 2008
PRIMAVERA
3 jours de festival en presque plein coeur de Barcelone. Une programmation à devenir sourd et à faire rougir les pauvres propositions des festivals suisses. Parce que oui, il est possible en cet été 2008 de s'offrir une affiche inventive et classieuse, sans aller piocher dans les sempiternelles redites et le manque d'audace caractéristiques des afficionados de chemises carrolées du coin.
Petit résumé sous forme télégraphique:
La gifle: là où je ne l'attendais pas. Shellac, retour en force magistral, Steve Albini aux commandes d'improvisations poétiques barrées, une basse à faire trembler les jupes des filles, un batteur fou. Un sens de l'humour et de la scène incroyables. Et puis surtout: du rock
Les larmes: Portishead. Là encore, surprise inattendue (ben oui, inattendue, forcément, puisque c'est une surprise). Ce petit bout de femme happe la scène et les milliers de spectateurs dans l'aura de sa voix à vous tordre le ventre, sans sourciller, sans bouger d'un millimètre. Inutile. Elle emporte tout sur son passage
La voix: chaude et langoureuse de Stuart Staples. Ce timbre tellement particulier et tellement envoûtant. Tindersticks dans une prestation un peu lisse et polissée, seule cette voix survole. Et surtout, pas de Trouble Everyday dans mes oreilles. J'en aurais pleuré
Le revival du bonheur: Public Enemy joue son album mythique: It Takes a Nation of Millions to Hold Us Back. Chuck D et Flavour Flav, alive and kicking!
Le revival dispensable: Young Marble Giants
Petit faible: pour les doubles batteries de Caribou
Vus et entendus: The Notwist, Sebadoh, Six Organs of Admittance, Autolux, Why?, El Guincho, Rufus Wainwright, Dinosaur Jr, Animal Collective, Menomena, Stephen Malkmus
Aperçus du coin de l'oreille: Devo, Fuck Buttons, Supermayer, Okkervil River, Deerhunter
Manqués: MGMT, Midnight Juggernauts, Vampire Weekend, The Swell Season (bordel de merde!), Ellen Allien, Simian Mobile Disco, Devastations, Scout Niblett, Apparat Band, Tiefschwartz and many more... mais bon, trop tôt, trop tard, pas envie, trop de choix à faire, enfin, la vie quoi
La déception: Cat Power. Décidément, les concerts de Chan Marshall se suivent et ne se ressemblent pas. Bou hou hou
That's all for now folks.